@ comme un b@teau fantôme, un oise@u fatigué sur l@ grève je me repose et l'horizon déj@ rose m'ex@spère : @quoi sert un un @utre jour sur terre ? les v@gues me taquinent, « v@ , @llez, viens un peu jouer, @ quoi sert le vent , sinon à te porter vers des terres que tu dois nommer , @llez, je t'@ide, @ est la clé. @ qui se tient sur l'@utre rive , souviens-toi, tu @s jeté un esquif, pour jouer, hier, sur l'immensité, reg@rde ce point bleu sur l'horizon, c'est un @ des lignes régulières, un @ étonné qui veut jouer, qui veut pl@ire, qui veut @imer… » @utour les p@lmiers se b@l@ncent j'hésite @ me montrer, mes @iles vont sécher, m@is @ttendez un peu que je brille - @, je veux du soleil, comme moi @ux @urores je veux que @ se lève pour voler de concert vers l@ lumière, sentir le ress@c sous l@ quille, échouer sur l@ pl@ge des cors@ires @vec toi pour trésor de guerre, @vec toi pour éternité… @, c'est à toi que je p@rler@i ch@que soir d@ns le secret de mon cœur, les @utres lettres sont déchirées comme l@ nuit , comme l@ peur., @ me protège et je m'envole, @ nous sommes deux sous le vent @ je t'@ime pour longtemps … AD |
Accords Brisés Je suis une portée à l'armure encombrée: Quelques demi-soupirs et des moderati Modifient d'emblée l'allure de ma vie Mais sur cette portée, rien . Tu n'as rien écrit. Je suis cette portée qui attendait l'amour comme une symphonie Qui, vierge d'impressions et prête à la folie Aurait pu, sous tes doigts, révéler ton génie J'aurais pu m'assagir, berceuse et maternelle, Guider un piccolo ou une ribambelle, Chanter un coeur de femmes et que ma joie demeure Sur un piano ouvert comme un oiseau de nuit, J'aurais posé des rêves et des accords brisés Des gouttes cristallines dans le coeur de tes nuits ces rêves à la clé et ces temps suspendus Où même le silence est encore musique... Sur mes lignes trop droites, tu n'as pas su oser Je suis cette portée Où tu n'as pas écrit. AD |